Une voie de passage existe pour permettre au chef du Parti québécois (PQ) de siéger à l’Assemblée nationale même s’il refuse de prêter serment au roi Charles III, comme il l’a répété lundi. Mais celle-ci dépendra de la bonne volonté de l’Assemblée nationale, sans quoi le débat pourrait se transporter dans l’arène judiciaire.
Selon un professeur émérite de l’Université d’Ottawa, une éventuelle contestation juridique à l’endroit de Paul St-Pierre Plamondon se solderait par une victoire de sa part dans le contexte politique actuel. « Ce serait très très sérieux qu’on empêche quelqu’un de siéger parce qu’il n’a pas prêté le serment d’allégeance à Charles III, parce qu’on est dans une époque, dans une ère, qui valorise beaucoup la démocratie, beaucoup plus qu’avant », explique-t-il.
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