Québec veut mieux protéger la liberté académique


Photo/image : RADIO-CANADA / SYLVAIN ROY-ROUSSEL

La liberté académique des enseignants universitaires doit être mieux définie et mieux protégée et nécessite un encadrement législatif pour éviter les dérapages ou l'autocensure. C'est la conclusion à laquelle en est venue la ministre de l'Enseignement supérieur, Danielle McCann, qui a déposé mercredi le projet de loi 32 stipulant que l'enseignement universitaire devait pouvoir s'exercer sans contrainte « doctrinale, idéologique ou morale ».

En clair, tous les mots seront permis dans les salles de cours, sans crainte de s'exposer à une plainte, dans la mesure où le contexte pédagogique s'y prête. Les institutions d'enseignement supérieur sont des lieux de débats, a tranché la ministre McCann, qui refuse de voir les salles de classe universitaires se transformer en espaces sécuritaires (ce qu'on appelle en anglais des safe spaces), à l'abri de tout propos dérangeant.


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