La Charte canadienne des droits et libertés est enchâssée dans la Constitution canadienne qui est la loi suprême au Canada. Elle prévaut sur toute autre loi canadienne et énonce les droits et libertés fondamentaux qui sont protégés, à savoir, les droits civils et politiques, les droits économiques, culturels et sociaux et les droits de solidarité. De plus, son préambule énonce que « (…) le Canada est fondé sur des principes qui reconnaissent la suprématie de Dieu et la primauté du droit ».
La suprématie de Dieu fait appel à un principe religieux qui constitue un élément central dans la construction des valeurs canadiennes. La suprématie de Dieu est souvent interprétée comme un principe symbolique. Certains estiment que la suprématie de Dieu doit concorder avec l’objectif de promouvoir le maintien et la valorisation du patrimoine multiculturel des Canadiens. L’opposition entre la suprématie de Dieu dans le préambule de la Charte canadienne et la Loi sur la laïcité du Québec illustre une divergence profonde dans les interprétations des relations entre religion et politique au Canada.
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