Le Québec a été perçu comme un retardataire, en partie parce que la tradition du dégriffage y était plus ancrée, et aussi à cause de ses particularités législatives. Dans la plupart des provinces canadiennes, les ordres professionnels ont le pouvoir d’interdire certaines procédures, ce qui n’est pas le cas ici. Il a donc fallu un règlement découlant de la Loi sur le bien-être et la sécurité de l’animal, adoptée en 2015. C’est ce règlement qui entrera en vigueur le 10 février.
En plus du dégriffage, il interdit aussi de pratiquer des interventions chirurgicales sur d’autres espèces comme les chiens, entre autres la taille de la queue (caudectomie) et des oreilles (essorillement) pour des raisons esthétiques, ainsi que l’ablation des cordes vocales des chiens pour réduire les nuisances sonores du jappement excessif (dévocalisation).
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