Loi 96 et droit de travailler en français: gain de cause devant le Tribunal


Photo/image : Jacques Boissinot / La Presse Canadienne

Le plaignant n’avait pas obtenu un poste pour lequel il avait postulé dans un département de l’approvisionnement et de la logistique d’une entreprise. D’ailleurs, l’annonce pour le poste n’avait paru qu’en coréen. L’homme avait donc porté plainte au Tribunal administratif du travail, contestant la demande de l’employeur de soumettre son curriculum vitae en anglais et de faire l’entrevue d’embauche en coréen.

Le Tribunal rappelle qu’« il est interdit à un employeur d’exiger d’une personne, pour qu’elle puisse rester en poste ou y accéder, notamment par recrutement, embauche, mutation ou promotion, la connaissance ou un niveau de connaissance spécifique d’une langue autre que la langue officielle, à moins que l’accomplissement de la tâche ne nécessite une telle connaissance ; même alors, il doit, au préalable, avoir pris tous les moyens raisonnables pour éviter d’imposer une telle exigence.


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