Un juge a causé la surprise lorsqu’il a ordonné que des travailleurs de la santé reçoivent des masques N95, contre l’avis rendu par les experts de l’INSPQ. On assiste ici à un conflit de légitimité entre la science et le droit.
Peu de décisions du Tribunal administratif du travail ont fait couler autant d’encre que celle rendue par le juge administratif Philippe Bouvier le 23 mars 2021. En ordonnant que les travailleurs de la santé affectés aux zones « chaudes » et « tièdes » des CHSLD portent des masques respiratoires (les fameux N95), il est allé à l’encontre des analyses de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), selon lesquelles les données scientifiques les plus récentes ne prouvaient pas la supériorité de ce type de masque par rapport au masque médical (d’intervention ou chirurgical) pour les travailleurs concernés.
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