La loi se durcit pour mieux prévenir les féminicides


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Il y a de ces comportements qui ne laissent pas d’ecchymoses, mais qui impriment des traces psychologiques profondes chez les personnes qui en sont la cible, soutient Carmen Gill, une sommité au Canada dans le domaine de la recherche en matière de violences faites aux femmes. Lorsque votre partenaire vous texte 50 fois pendant que vous faites des courses (il veut savoir où vous êtes). Lorsqu’il lit systématiquement vos textos (il veut savoir à qui vous parlez).

De tels agissements dans le but d’exercer une emprise sur quelqu’un portent un nom : c’est du « contrôle coercitif », dit la professeure de sociologie à l’Université du Nouveau-Brunswick. Et il est considéré comme un sérieux facteur de risque pouvant mener au féminicide, soutient-elle, car la nature et la force des actes évoluent dans le temps. C’est d’ailleurs ce que reconnaît le projet de loi C-332, visant à criminaliser le contrôle coercitif. Adopté à l’unanimité en juin dernier à la Chambre des communes, il pourrait recevoir l’assentiment du Sénat d’ici l’hiver.


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