Parmi les problématiques examinées l’an dernier au Québec se trouvait celle de l’accès à l’aide médicale à mourir (AMM) pour les personnes dont le seul problème médical invoqué est un trouble mental. En décembre, la Commission spéciale sur l’évolution de la loi concernant les soins de fin de vie, convoquée par l’Assemblée nationale du Québec, a publié son rapport après sept mois de délibérations. On y retrouve des recommandations et orientations futures pour la pratique de l’AMM au Québec.
La commission « recommande de ne pas élargir l’accès à l’aide médicale à mourir aux personnes dont le seul problème médical est un trouble mental; qu’à cet effet, l’article 26 de la Loi concernant les soins de fin de vie soit modifié. » Malheureusement, cette recommandation se pose en décalage avec l’évolution de la pensée sur cette question dans la jurisprudence, la législation fédérale et les recommandations des ordres professionnels et des associations professionnelles du Québec. Elle est également fondée sur des affirmations trompeuses et des failles logiques.
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