Faire condamner les criminels à cravate, les politiciens véreux et les fonctionnaires corrompus est devenu trop difficile au Canada, déplore le commissaire de l’Unité permanente anticorruption (UPAC), qui veut bâtir un front commun pour pousser Ottawa à changer les lois et à redonner un peu de marge de manœuvre aux enquêteurs de police, dans la foulée des avortements de procès en série.
Arrivé à l’UPAC en 2018 et confirmé comme grand patron de l’organisme en 2019, il a vu ses enquêteurs peiner à conclure des dossiers en raison d’embûches juridiques. Et une fois que des accusations sont portées devant la cour, les procédures avortent souvent avant même que la preuve ne soit examinée sur le fond, en raison de reproches sur le travail des policiers ou des procureurs.
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