Le puissant mélange de langage, de politique et de l’avènement de l’intelligence artificielle mène la Cour suprême du Canada et les tribunaux du Québec à une impasse. En juin dernier, pour la deuxième fois en trois ans, le commissaire aux langues officielles du Canada a sommé la plus haute cour du pays à traduire toutes ses décisions antérieures à 1970 afin de se conformer à ses obligations en vertu de la Loi sur les langues officielles.
Cependant, le juge en chef Richard Wagner affirme que la cour n’a pas l’intention de traduire les plus de 6 000 jugements rendus entre 1877 et 1970. De nombreux acteurs juridiques ont publiquement évoqué l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) pour traduire les décisions comme une avenue potentiellement intéressante. Mais est-ce vraiment une bonne idée ?
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