Depuis plusieurs années, le Canada déploie beaucoup d’efforts pour améliorer son score international en matière de perception de la corruption. L’un des points névralgiques ciblés dans cette lutte demeure l’instrumentalisation, à des fins de blanchiment d’argent, de professionnels canadiens régis par le secret professionnel. Des professionnels parmi lesquels on peut retrouver des membres du Barreau.
On parle de blanchiment d’argent pour désigner les stratagèmes employés par les organisations criminelles pour « effacer » l’origine de sommes d’argent perçues par des activités illicites afin d’utiliser celles-ci par la suite. Le blanchiment d’argent peut se réaliser, notamment, par l’entremise de diverses activités menées par des professionnels du droit, dont l’utilisation abusive de comptes clients ou de comptes en fiducie, les achats de biens immobiliers ainsi que la création et l'administration de fiducies et de sociétés.
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