Faut-il condamner la désobéissance civile ?


Photo/image : Christinne Muschi / La Presse Canadienne

C’était le soir du 18 mai 2012, au cœur du printemps érable, la plus importante crise sociale en une génération au Québec. À la salle Pierre-Mercure, à Montréal, l’atmosphère était électrique. Hubert Reeves, David Suzuki et Gilles Vigneault étaient réunis sur scène pour La soirée des sages, une rencontre inoubliable que j’avais la chance d’animer.

La loi 78, une loi spéciale adoptée en pleine nuit pour assommer le mouvement étudiant, allait être en vigueur à 22 h. Elle restreignait le droit de manifester en obligeant notamment les manifestants à faire approuver leur itinéraire par les corps policiers. Une loi « obscène », m’a dit Gilles Vigneault en coulisses.


Lire l'article complet sur L'actualité »