S’ils admettent que le gouvernement doit mieux encadrer le travail des jeunes, les employeurs hésitent encore à exprimer publiquement leurs attentes. Même les organismes au premier plan de la lutte au décrochage scolaire sont perplexes.
Le ministre du Travail, Jean Boulet, déposera en février 2023 un projet de loi « s’inspirant » du rapport que vient de lui remettre le Comité consultatif du travail et de la main-d’œuvre (CCTM). Le ministre ne s’engage toutefois pas à ce que sa future loi réponde à tous les vœux du CCTM, lequel recommande de fixer à 14 ans l’âge minimal d’employabilité et d’interdire aux jeunes de moins de 16 ans de travailler plus de 17 heures par semaine pendant l’année scolaire – et pas plus de 10 heures du lundi au vendredi.
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