Comprendre l'incidence des traumatismes sur les témoignages


Photo/image : ABC National

Les procès s’appuient sur des témoignages et d’autres formes de preuves. Souvent, et en particulier dans les affaires d’agression sexuelle, les preuves tangibles sont peu nombreuses et le procès se résume aux versions contradictoires des témoins concernant les événements.

Il s’agit là de l’« effet Rashomon », et le système judiciaire canadien donne aux juges et aux jurys une large marge de manœuvre pour en tenir compte en évaluant la cohérence des témoignages et le comportement des témoins à la barre. Dans le cas des témoins qui ont subi un traumatisme, on estime que le système se trompe bien plus souvent qu’on ne veut bien l’admettre.


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